Alain Lemoine

Mon cher Alain préféré, Enfant, j'ai tant aimé, tes Peugeot au milieu des dauphines ou 4 CV dans la cour de nos parents, les repas familiaux sous le marronnier où je vous regardais et écoutais entre grands frères et grandes et belles sœurs, toutes et tous souriant à la vie ; Tant aimé, la partie de pêche à la truite avec toi dans un torrent de Bonneville, les appels au gouter depuis la petite maison de Saulx, la ballade sur les bords de Manche, Adolescent, j’ai tant aimé la vie dans le jardin de Vicq, nos arrêts au bar de Neauphle, les crêpes de Carole, tant aimé nos distributions de flyers dans les villes, la découverte des vins. Plus-tard adultes, je me souviens du changement de boite de vitesse sur notre R5 où tu m'appris le fonctionnement d'un moteur mécanique, de l'instinctothérapie à Chatillon, de nos plans Amway ; de nos partages sur la mécanique de précision : ton métier, de ta vie d'enfant au village, de tes moments sanatorium, des questionnements quant à nos parents ; de tes inquiétudes ou de tes joies avec tes deux fils Pascal et Emmanuel et tes petits enfants les 3M, Margot, Maël, Mathias ; de quelques mots de partage sur la guerre d’Algérie, de l'importance que serait pour moi d'entrer dans une grande entreprise française. Société nationale où plus tard au fil de rachats d’entreprise, de retour dans la métallurgie, tu t'engageas pour la justice sociale dans le travail et d'où tu pris ta retraite à 55 ans. Je me souviens de nos entrainements pour les marches nocturnes de Paris-Mantes (Où tu pouvais passer une heure à me parler des bienfaits de la mastication d'une Amande douce bien préparée !) ; de nos visages et de nos pieds à l'arrivée. Du french-cancan de tes sœurs et nièces à tes 50 ans, tu avais tant aimé. Tu aimais donner de l'espoir Alain, Nous nous souvenons tous de ton sourire, de tes fous rires, de tes mots, tu ne laissais personne indifférent à tes propos, à ton charme naturel. Toujours avec conviction et savoir, tu aimais parler avec les gens. Les écouter même si parfois la pression les touchait de prêt. Toujours tu exprimais ton point de vue pragmatique et avisé. Nous nous souvenons de certaines de tes douleurs anciennes, de ces déchirements qui furent aussi les nôtres. Dans le Sud à Trausse tu t'es posé, Ta maison, au soleil et aux vents dominants, proche de Pascal et de la Métairie de François et de Lydie. Dans cet endroit tu as trouvé calme, repos de l'esprit, de nouveaux Amis. Le temps passant, ta volonté de vivre te poussas à rechercher un nouvel Amour. Après quelques tentatives, enfin tu rencontras Noëlle. Nous étions Brigitte et moi tellement heureux pour vous deux. Incroyable complicité, tant de points en commun ; la paix, le bonheur. Tu aimais nous dire ton bien être avec Noëlle, avec ses enfants et petits-enfants, une seconde famille. Nous avons pu, Lydie, François, Brigitte et moi, profiter aussi de ces instants. Et puis la maladie a pris le dessus et tu t’es encore défendu, entouré de l’amour de Noëlle et tes tous proches. Alain, tu m’as dit peu de temps après avoir pris connaissance de la maladie « Tu sais, j’ai eu une belle vie alors… ». En ces instants de peine, notre colère est grande, nos cœurs sont de nouveaux déchirés tant l'amour que nous te portons est fort. Ton âme est maintenant reposée, libérée de la douleur. Ton souvenir nous donnera encore un sens à l'insensé, où tes mots raisonneront pour apaiser nos colères. « Calme toi, tu te fais du mal » disais-tu.

Bon voyage à mon oncle Alain préféré. Difficile de réaliser. Nous pensons fort à vous Noëlle, Pascal et les enfants. On vous embrasse très fort.

Alain, cela ne faisait pas si longtemps que tu étais rentré dans la vie de Noelle, donc dans la notre. Mais ces 10 années ont été bien remplies, tout les 2 vous avez su profiter de tous les instants, et ce , je crois, jusqu'à ces derniers jours. Alors un grand merci pour ce que tu nous auras apporté, à notre famille , mais surtout à Noelle notre mère. Un grand merci pour cette belle philosophie de vie qui te permettait de profiter de tous les instant. Je finirais d'ailleurs avec une de tes phrases qui te représentait si bien. :" C'est parfait, mieux serait moins bien" Salut Alain, profites encore!!!

J’arrive pas à croire que Alain est décédé.! Pour vous, pascal et Noëlle, cette une incroyable choque. Je vous souhaite toutes les forces pour vivre avec ce perte Bises Hans

Bon voyage à mon oncle Alain préféré de la part de sa nièce Elise préférée